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Voyages | Mercredi 6 Mars 2019

Stage de biathlon au Grand Bornand - Jours 1 & 2

Avec une année de retard - car l'an dernier tous mes congées sont passés dans ma formation de professeur de yoga - j'ai enfin pu offrir à mon copain le cadeau que je lui avais promis pour ses 34 ans; un stage de 4 jours de biathlon au Grand Bornand. C'est Mick qui m'a fait découvrir et aimer ce sport en me proposant d'aller supporter l'équipe de France ...

Voyages | Vendredi 1 Février 2019

Agra et le Taj Mahal

Nous sommes partis tôt de l'hotel car il n'y avait que peu de trains express pour Agra, et si nous voulions avoir le temps de visiter le Taj Mahal et la ville d'Agra - réputée pour son marbre - il nous fallait arriver sur place dans la matinée. Aussi, Samedi marquait la fin de notre voyage en Inde car notre avion retour décollait de l'aeroport de New Delhi plus tard dans la soirée.

Nous avons pris un taxi pour la gare et sommes arrivés une bonne dizaine de minutes en avance. Au milieu du chaos et des vaches, nous avons trouvé notre quai et sommes montés à bord du train climatisé qui nous a mené au sud de New Delhi, dans la ville d'Agra. Le train m'a rappelé les vieux trains couchette que je prennais étant ado pour monter de Nice a Paris. Il n'y avait pas de sièges dans notre wagon, uniquement des banquettes dans des compartiments. Pas de wagon bar, mais quelqu'un est passé proposer des petits dejeuner - à première vue des curries - ainsi que des boissons fraiches. À l'extérieur on pouvait voir défiler des maisons parfois sans toît, souvent sans fenêtres. La banlieue de New Delhi est pauvre et poussièreuse, mais les indiens, comme à leur habitude, y apportent des couleurs vives et leurs sourires.

Dans le train Gare à Delhi Ils étaient prêts à me sauter dessus

En sortant de la gare nous avons cherché un tuk-tuk afin de rejoindre le Taj Mahal. J'étais vraiment impatiente à l'idée de voir ce monument; j'en rêvais depuis toute petite. Le chauffeur de tuk-tuk a essayé de nous convaincre de le réserver pour la journée mais comme nous n'étions pas certains de notre programme - une copine de ma formation de yoga était egalement à Agra et on s'était dit qu'on essayerait de se voir - nous avons décliné l'offre. Comprenant qu'il ne pourrait pas tirer de nous plus que les 300 roupies sur lesquelles nous nous étions entendus au préalable, notre chauffeur nous a laissé à l'une des portes du monument qui était en réalité désormais fermée. Nous avons du continuer à pieds jusqu'à l'entrée principale - la porte Est - et la billeterie.

Il est strictement interdit d'apporter de la nourriture dans l'enceinte du monument. J'imagine pour conserver l'endroit propre et sans détritus. Les sacs sont méticuleusement fouillés et si par hasard un paquet d'amandes s'était caché entre votre appareil photo et votre porte feuille, vous seriez invités à retourner au vestiaire près de la billeterie pour y déposer l'objet du délit. On ne rigole pas avec les noix. L'entrée se fait par un jardin, et au départ, le Taj Mahal n'est pas visible immediatement. On commence à l'appercevoir au travers de la grande porte qui donne sur un second jardin, magnifique, tout en longueur, avec des arbres et de grands bassins rectangulaires, dans l'alignement parfait du mausolée.

Le Taj Mahal Pose obligatoire

Le momument est déja magnifique de loin. Nous avons marché le long des bassins, en s'arrêtant de temps en temps pour prendre des photos, parfois encore pour se faire prendre en photo par des indiens (qui cette fois ont demandé avant de me photographier) parce que certains d'entre eux n'avaient encore jamais vu de touristes européens ailleurs que dans les médias. Le Taj Mahal attire les touristes indiens en premier lieu ainsi que des gens du monde entier. Pour une raison que j'ignore encore, au moment de monter les marches en marbre du bâtiment, on nous a demandé de rejoindre la queue des non-indiens. Je ne comprends pas exactement pourquoi les indiens avaient une queue différente (il en était de même à la billeterie) et pourquoi nous étions classés par nationalité (et non par âge ou handicap par exemple, pour laisser passer les personnes âgées en premier). Il était également demandé à tout le monde de protéger ses semelles en enfilant une sorte de bonnet par dessus nos chaussures. J'ai préféré marcher pieds nus (n'oublions pas que je venais de passer 3 semaines et demi pieds nus sur mon tapis de yoga) sur le marbre chaud du Taj Mahal. Ca va surement sembler très hippie, mais je suis tellement fascinée par cet endroit que je voulais m'y sentir encore plus connectée. Or j'ai decouvert que marcher pieds nus procure cette sensation de connection. Nous avons traversé le monument et tout était magnifique. Il n'y a pas vraiment de mot pour décrire la beauté, la précision, l'élégance et le raffinement de cet endroit. Un vrai travail d'orfèvre. On aurait cru de la dentelle en marbre parsemée de dessins végétaux. Tout était d'une finesse incroyable.

La visite nous a menée a l'extérieur du bâtiment, tout autour du mosaulée. Un paysage bien moins charmant nous était offert lorsque nous regardions de l'autre côté: des tonnes et des tonnes de détritus à perte de vue. Une véritable décharge à ciel ouvert qui s'étandait sur des kilomètres. Et c'est ce qui m'a le plus frappé en Inde: à quel point la beauté et l'élégance peuvent cotoyer la misère et la saleté. Un tel contraste laisse pantois.

Pose numero 2 - avant qu'on vienne me dire que les photos de yoga étaient interdites...

Après être sortis nous avons voulu rapporter quelques souvenir des boutiques avoisinantes. Agra est reputée pour son marbre et il y avait effectivement de tres jolies choses dans les magasins aux alentours. J'avais repéré une jolie boite à bijoux et Mick, un pilon pour broyer les épices. Cette fois-ci nous avons tenté de negocier correctement. Et quand on ne cède pas, ca fonctionne! Au final nous avons payé 70% de moins que ce qui nous avait été demandé au depart. Nous nous sommes rendu compte une fois à l'aéroport que ce que nous avions payé correspondait plus au prix d'un magasin d'état que ce qui nous avait été demandé au depart. Comme quoi, il faut parfois insiter (ou bien accepter de se faire avoir).

Le reste de la ville d'Agra est très pauvre et poussièreux, et son indice de pollution est quasiment aussi élévé que celui de New Delhi. Nous avons marché dans les ruelles, croisé des enfants qui jouaient dans la rue, jusqu'à l'auberge de jeunesse dans laquelle résidait ma copine Martha. Sur le toît de l'auberge de jeunesse il y avait une terrasse depuis laquelle on pouvait voir toute la ville ainsi que le Taj Mahal. Nous y avons pris une bière locale avant d'entammer notre retour vers la gare d'Agra, puis vers New Delhi.

Les rues colorées d'Agra Un rooftop sympa

De retour à l'hotel on nous a permis de prendre une douche dans le spa afin de se changer et de se préparer au long vol retour qui nous attendait. Le personel du Lalit hotel a vraiment été adorable avec nous. Vers 21h nous avons pris notre dernier taxi en direction de l'aéroport. Et c'est ainsi que s'est achevé notre voyage en Inde. Bien que je ne regrette pour rien au monde d'avoir eu la chance de visiter le Taj Mahal, je ne pourrais pas dire que je reviendrai à New Delhi. Cette ville est trop intense et trop polluée pour moi. Je dois beaucoup à mes 3 semaines et demi de yoga et méditation qui m'ont permise de rester calme et de faire abstraction du chaos environnant. Mais je retournerai définitivement à Goa. J'ai adoré les personnes que j'y ai rencontré, les plages, la nourriture. Je m'y suis sentie en paix pendant 3 semaines et demi, complètement déconnectée, et quand on y pense, dans nos vies aujourd'hui, pouvoir dire qu'on se sent en paix quelque part n'a vraiment pas de prix.

Voyages | Jeudi 29 Novembre 2018

Une journée à Delhi

Je ne pouvais pas me résoudre à quitter l’Inde sans aller voir le Taj Mahal. J’ai donc fait en sorte de prendre mon vol retour depuis Delhi, et de passer mes 2 derniers jours dans la région. On m’avait prévenue dès mon arrivée à Goa: Delhi - le nord - est très different de Goa. C’est dur. On y voit des gens littéralement mourir de faim dans la rue. On m’avait également dit que c’était intense, mais dans ma tête d’occidentale je me disais que vivant dans une capitale européenne, j’étais préparée à tout en termes d’intensité. Pas tout à fait. Je n’ai passé qu’une seule journée à Delhi et une journée à Agra (au sud de Delhi, là où se trouve le Taj Mahal) et ces deux jours ont drainé toute mon énergie. Sans doute, mes 3 semaines et demi de yoga et méditation m’ont bien servi pour rester calme malgré le chaos omniprésent.

Delhi

On ne va pas se mentir, je ne suis pas fan. Je suis contente d’avoir vu Delhi et d’avoir vécu cette expérience mais je ne me vois pas, jamais, me dire ‘tiens, si je retournais à Delhi, c’était charmant’. Je n’avais qu’une journée sur place donc j’avais préparé un circuit afin d’avoir le temps de voir des monuments et de me balader dans les marchés. Je voulais voir le Fort Rouge, le Tombeau de Humayun, le mémorial de Gandhi, la porte de l’Inde et la place Connaught. Pas le temps pour le temple Lotus malheureusement, qui me semblait plutôt chouette en photo, car j’avais aussi lu qu’il y avait à Delhi un chouette marché de tissus et un autre spécialisé dans les bijoux en argent.

Le chaos de Delhi

Le chaos

En Inde, tout se négocie. Et vu qu’on se déplaçait en tuk tuk car la ville est immense et pas franchement sûre pour les piétons (ni pour les voitures en fait), on s’est vite rendu compte qu’il n’y avait pas vraiment de logique quant au prix annoncé. C’est d’ailleurs la même chose dans beaucoup de domaines: il n’y a pas de règle. J’ai donc vu ce à quoi ressemble l’anarchie, à commencer sur la route, et laissez-moi vous dire que c’est à la fois spectaculaire et choquant. Et très bruyant. Des véhicules dans tous les sens, qui font demi-tour en plein milieu de l’autoroute. Des piétons qui marchent au milieu des véhicules (au milieu de l’autoroute). Des familles entières à 4 sur un scooter. Des mecs à vélo qui tractent une chariot rempli de dizaines de gens. Et pour se prévenir mutuellement de ces frasques directionnelles, les indiens usent et abusent de l’avertisseur sonore. C’est une véritable symphonie perpétuelle. Le genre de fond sonore qui vous fait regretter cet enfant qui pleurait dans l’avion pendant les 10 heures de vol jusqu’à Bombay.

La pollution

Je ne m’étais jamais intéressée de près à l’indice de qualité de l’air. Comme tout le monde, je suis l’info et je suis mise au courant par les médias lors des pics de pollution; ces jours-là j’évite le footing en extérieur. Je savais que l’air en Inde était particulièrement pollué, mais je n’avais jamais vraiment cherché à savoir à quel point. Mon copain avait commandé 2 masques anti-pollution super efficaces avant de partir et je pensais bêtement qu’on était pas parti pour faire du footing, et qu’on en aurait donc certainement pas besoin. À peine arrivée à Delhi, on a senti la différence. L’air était difficilement respirable et sans masque, on se mettait à tousser au bout de 5 minutes.

Ninjas!

Pour vous donner une idée, quand on nous dit que Paris est en alerte de pic de pollution, ça signifie que l’indice de pollution est quelque part entre 75 et 100, ce qui équivaut à un indice dit élevé. Sur le site airparif on peut voir qu’au delà de 100, l’indice de pollution est considéré très élevé, mais que Paris n’a pas connu d’épisode très élevé cette année. Lors de notre arrivée à Delhi, l’indice de pollution approchait les 400 - “hasardeux”. Pas étonnant qu’on ait ressenti une gêne! Le lendemain de notre départ l’indice est monté en flèche à cause d’un feu qui avait pris aux abords de la ville. L’indice dépassait les 700.

Le Fort Rouge

Notre premier voyage en tuk tuk à Delhi nous a conduit au Fort Rouge, qui fut jadis la résidence d’empereurs. À l’intérieur on se balade dans un immense jardin parsemé de bâtiments en marbre et pierre rouge. C’est très joli et malgré le monde, bien plus paisible que le reste de la ville.

Le Fort Rouge vu de l’extérieur Le Fort Rouge vu de l’intérieur

La tombe de Humayun

Un autre petit bijou au milieu du chaos de Delhi. La tombe de Humayun est certainement le monument que j’ai préféré dans cette ville. Un petit chef d’oeuvre d’art Moghol dont l’architecture rappelle celle du Taj Mahal. Niché au milieu d’un grand jardin, ce mausolée est bâti principalement en pierres rouges. On y a croisé beaucoup de touristes mais au final assez peu d’européens. Ce qui explique peut être pourquoi tant de personnes me regardaient bizarrement…

La tombe de Humayun 1 La tombe de Humayun 2

Les regards & les photos volées

Ce qui m’amène au point suivant: les indiens - et en particulier les hommes - me regardaient avec insistance. Je viens du sud de la France et aussi malheureux que ce soit, j’ai grandi dans une culture latine ou les hommes n’hésitent pas à montrer ouvertement leur interêt pour les femmes qu’ils croisent dans la rue (sans considération pour le fait que ça puisse ou pas mettre ces femmes mal à l’aise), et pourtant je ne me suis jamais sentie autant scrutée et dévisagée qu’à Delhi. Au delà des regards, certains me prenaient en photo à mon insu (en marchant devant moi et faisant mime de prendre un selfie… pas du tout cadré). J’ai voyagé en Chine et au Japon et il m’est arrivée à plusieurs reprises qu’on me demande si on pouvait me prendre un photo. Je comprends la fascination qu’on puisse avoir pour une culture différente, un physique différent, et je n’ai jamais mal pris qu’on me demande si je voulais bien être prise en photo. Je pense d’ailleurs avoir toujours joué le jeu et accepté (même si personne n’est obligé d’accepter). Mais quand toutes les 10min quelqu’un essaye de me prendre en photo sans mon accord, ça me met en colère. Une fois de plus c’est la notion de consentement qu’on néglige totalement. Et comme l’a fait remarquer mon copain, bizarrement ce n’était pas lui qu’on essayait de photographier en secret.

La méga dhal

Quitte à passer pour un estomac sur pattes, le climax de mon séjour à Delhi fut indéniablement le repas qu’on a pris le premier soir. Après 3 semaines et demi dans une cabine en bois à Goa (j’exagère - en vrai c’était très bien), j’avais prévu pour nos deux dernières nuits un bel hotel près de la place Connaught. On avait du choix pour nos repas car l’hotel proposait pas moins de 4 restaurants. On a opté pour le restaurant Indien (évidemment) - le Baluchi - et on s’est régalé. J’y ai mangé le meilleur dhal de ma vie (“Black lentils prepared overnight to a rich creamy perfection, a speciality of Baluchi“). Le restaurant avait sa propre Naanerie et proposait un large choix de naans.

Le meilleur dhal de ma vie

Après cette journée intense nous sommes allés nous coucher tôt car le train pour Agra le lendemain matin partait vers 8h, et étant donné qu’il y a peu de trains express, on ne pouvait pas se permettre de le manquer au risque de ne pas avoir le temps de voir le Taj Mahal…

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